Du Bac au Canada, il n’y a qu'un pas
Depuis la rentrée 2016, le groupe de La Salle offre à ses élèves la possibilité de poursuivre leurs études ou Canada,
qui plus est dans des conditions privilégiées.
Une trentaine de candidats ont déposé un dossier.
P
armi les pays les plus attractifs pour les Français désireux de s'expatrier, le Canada, et plus particulièrement la province
de Québec, est une terre où tout semble possible comme aux Etats-Unis, à la différence qu'on y parle français. Le problème,
c'est qu'il n'est pas si facile de s'installer chez nos chers cousins, qui pratiquent une politique d'immigration sélective.
A Reims, les jeunes ont une nouvelle possibilité de traverser l 'Atlantique grâce au partenariat privilégié signé entre le
Groupe de La Salle et plusieurs universités québécoises (Montréal, Québec, Matane, Rivière-du-Loup et Gaspé). « Nous sommes le
seul établissement rémois à proposer à nos élèves une réelle poursuite d'études au Canada, explique Marc Besancenez, directeur
technique du lycée et centre de formation Saint-Jean-Baptiste de La Salle. Un élève qui a passé son Bac chez nous - Général ou
Pro -, a la possibilité de poursuivre ses études pendant 3 ans au Canada et d’obtenir ainsi un diplôme reconnu au niveau
international ».
O
uverte également aux titulaires d'un BTS de l'établissement rémois, cette « entente » présente aussi l 'avantage
d 'être particulièrement attractive sur le plan financier. « Les frais de scolarité très élevés au Canada sont pris en charge par
l'université partenaire si bien que l'élève n 'a à sa charge que les frais d'inscription, soit environ 500 € », indique Marc
Besancenez. A cela s'ajoutent bien sur les dépenses quotidiennes, dont celles liées au logement qui sont bien souvent moins
élevées qu'en France sachant qu'au Canada, il est très facile pour un jeune de trouver un petit boulot.
"P
our les familles,
si leur enfant occupe un travail à temps partiel, cela revient à un investissement d'environ 300 € par mois. » Ce n'est pas si
élevé quand on pense aux excellentes infrastructures dont disposent les universités canadiennes et à l’expérience que vivra
l'étudiant, lui offrant, à la fin de son cursus, la possibilité de rester pour entrer dans la vie active. Sélectionnés sur dossier
par les universités canadiennes, les candidats doivent avoir obtenu une moyenne de 12 sur 20 au Bac, avec une note minimale de 10
en français. En effet, si la pratique de l'anglais n'est pas exigée, celle de la langue de Molière est capitale. D 'ailleurs, le
Groupe de La Salle propose aux candidats au départ pour la Belle Province des cours de français renforcé !