Avenir Jeunes Reims : se reconstruire pour repartir




Aider des jeunes en décrochage social ou scolaire à se reconstruire et à se former afin de se réinsérer dans le monde du travail, telle est la mission d'Avenir jeunes Reims (AJR).
Des adultes aussi retrouvent une chance d'insertion professionnelle par le travail dans une caisserie bois.



A venir jeunes Reims (AJR), connaissez-vous ? Voilà une association discrète mais qui déploie un admirable travail pour faciliter l'insertion sociale et professionnelle des personnes éloignées de l'emploi, qu'il s'agisse de jeunes de moins de 27 ans qui y bénéficient d'une formation ou d'adultes qui peuvent y construire leur projet de réinsertion professionnelle.



" L a finalité de notre mission est l'employabilité, explique Jean-François Zaetta, le directeur d'AJR. Nous accueillons cent soixante seize jeunes stagiaires dans notre centre de formation qui nous viennent de Pôle emploi. ll leur est proposé plusieurs types de formation selon leurs besoins spécifiques." Cela va du DPAE (Dynamique projet appui entreprise) de dix-neuf semaines dont huit en entreprises, aux ateliers Tonic (Trajectoire orientation nouvelle initiative collaborative) où ils vont se remettre à niveau en écriture, en confiance et image de soi, menuiserie, bases de l'informatique... "Nous obtenons un taux de réussite de 50 % à travers ceux qui trouvent un CDI ou un CDD ou qui vont suivre une formation qualifiante", confie-t-on à AJR.



Q uant aux adultes (seize à dix-huit par an), ils peuvent retrouver accès à l'emploi à travers l'entreprise d'insertion AJR. Activités concernées: la fabrication de caisses et coffrets en bois pour les maisons de champagne, la découpe de textiles ou encore l'aménagement de véhicules utilitaires. Au bout de six à dix mois, la plupart repartent en ayant trouvé un emploi pérenne.

AJR , qui se définit comme Entreprise d'insertion par l'activité économique et organisme de formation, a été crééee n 1984 à l'initiative des Frères des écoles chrétiennes et d'ATD Quart monde. Elle emploie treize formateurs et trouve ses ressources de fonctionnement à travers les dons faits à la Fondation de La Salle et les aides publiques (Ville, Région...). Assurément du beau travail !