Le désastre de mars 1918



P endant quatre ans les allemands tiennent la ville sous le feu de leur puissante artillerie ; le polygone de tir est centré sur la cathédrale.

D ès le début des hostilités, l’école est transformée en hôpital par la Croix-Rouge tandis que professeurs et élèves sont mobilisés.

U ne partie du mobilier et de l’outillage est mis en sécurité à Troyes.


















L a maison natale de Jean Baptiste de La Salle est détruite.




L e quartier autour de l’école est complètement à plat.














L e 25 mars 1918, l’ordre d’évacuation générale de la population civile est donné. Lorsque les Frères reviennent à Reims, en décembre, l’école des Arts et Métiers n’est plus qu’un amas de ruines : quelques pans de murs qui ont résisté à la mitraille et à l’incendie ; des ferrailles tordues, quelque menu matériel échappé au pillage et aux rôdeurs.



A u fond de la cour, la statut de Jean-Baptiste de La Salle est respectée des obus : une égratignure au bas du vêtement, sans plus ; par contre, l’enfant debout devant lui, est atteint d’un éclat au cœur.