1939 : deuxième guerre mondiale. Le pensionnat se réfugie à Chierry dans l'Aisne, dans un vieux château et ses dépendances. Pendant ce temps, deux religieuses restent à Reims pour assurer le poste de défense passive. 
P uis, c'est l'exode de mai 40. Pensionnaires, maitresses laïques et religieuses se retrouvent enfin dans la Creuse à Evaux les bains, puis à Guéret. L e 8 août, la religieuse envoyée en reconnaissance trouvera l'Institution sans dessus dessous : plus de literie, plus un seul carreau. Le bâtiment du parloir donnant sur l'avenue de Laon est détruit entièrement. N éanmoins les soeurs reviennent, désormais en costume religieux. Pensionnaires et externes rentrent à leur tour. La vie reprend avec des moyens de fortune. L'Institution devient école secondaire en octobre 1942.
E n 1944, par suite des bombardements alliés autour de la gare, nouvelle évacuation : les grandes élèves sont dirigées vers l'Enfant Jésus et l'institution redevient poste de secours. 
E n octobre 1944, les classes sont réouvertes avenue de Laon. Le 1 mai 1945, c'est la grande liesse de la Libération. L es années passent. La maison est comme une ruche trop pleine. On s'y trouve toujours à l'étroit. |