Une période trouble
C
onformément à la loi de 1901 sur les associations, les congrégations religieuses doivent déposer une demande
d'autorisation pour avoir une existence légale. Légalement, ces demandes doivent être examinées individuellement
par le Parlement.
M
ais la loi, sous l'autorité du " petit père Combes ", est la loi du plus fort. Les
demandes formulées par les congrégations religieuses sont rejetées collectivement et sans examen.
P
our rester en conformité avec les lois, l'école est vendue à une société privée. Les enseignants religieux reprennent leur statut de civil.
Seule l'école des Arts et Métiers reste ouverte.
L
e 25 mars 1918, l’ordre d’évacuation générale de la population civile est
donné. Lorsque les Frères reviennent à Reims, en décembre, l’école des Arts
et Métiers n’est plus qu’un amas de ruines : quelques pans de murs qui ont
résisté à la mitraille et à l’incendie ; des ferrailles tordues, quelque menu
matériel échappé au pillage et aux rôdeurs.
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